A l’image d’un arbre en saison automnale, il arrive parfois que nous ayons l’impression de perdre nos “feuilles”, de nous sentir faibles et vulnérables.

Si cette métaphore vous parle, ce verset pourrait vous encourager : Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, que la parole de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le malin (1 Jean 2:14).

Qu’est-ce qui nous frappe d’ores et déjà dans ce verset? L’apôtre emploie des verbes au présent, comme s’ils étaient déjà une réalité. Il ne dit pas vous serez forts si.... mais vous ÊTES forts, autrement dit, vous l’êtes déjà. Quel encouragement et quelle puissance pour nos vies !

Quelle est la source d’une telle assurance, l’origine d’une telle certitude ? L’une des clés se trouve dans le verset précédent où l’apôtre introduit l’expression connaître Dieu : Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous avez connu le Père (1 Jean 2:13). Alors qu’en Français, “connaître une personne” a plutôt le sens d’une relation lointaine (je connais untel ou untel), dans la Bible, cela a le sens d’un engagement total, voire même d’une appartenance à la personne que l’on connait. Dans ce verset, connaître Dieu signifie être en communion profonde avec Lui.

Dans l’épître de Jean, nous découvrons combien cet abandon, cette proximité avec Dieu nous mettent au contact de Sa force et de Sa victoire. Elles nous sont acquises. Pourquoi ? car dans cette communion, Dieu s’engage aussi totalement vis-à-vis de nous.

Certains diront peut-être : J’aime Dieu, je sais qu’Il m’aime et je suis en communion avec Lui, alors pourquoi est-ce que je lutte encore et toujours avec les mêmes situations ? J’ai l’impression que cette force n’est pas en moi, pas pour moi...

Rappelons-nous que les destinataires de cette épître étaient des chrétiens couramment persécutés pour leur foi, ils pouvaient aussi mettre en doute la réalité de cette force en eux! L’apôtre n’est-il donc pas conscient de leur situation? Si, mais il les (et nous) invite à changer de perspective : Être fort, ce n’est pas uniquement l’absence de lutte ou la résolution de toutes nos difficultés, c’est aussi la capacité surnaturelle que Dieu nous donne de traverser ces luttes, ces difficultés.

Quel espoir! je peux donc être fort tout en traversant une saison difficile de ma vie. Que cette réalité puisse nous encourager aujourd’hui !