NoteOfHope - 8 ficelles pour mamans débordées (1ère partie)

8 ficelles pour mamans débordées (1ère partie)

Quelqu’un a dit un jour qu’élever des enfants, c’était comme faire une balade dans un parc : Jurassic Parc ! Vous souriez n’est-ce pas ? :) Si tout comme moi, vous vous occupez de vos petits à temps plein, que vous vous sentez souvent débordées, stressées parfois incomprises ou naviguant entre rires et pleurs, alors cet article est pour vous !

Etre mère, ce n’est pas une mince affaire. C’est l’une des fonctions par excellence où notre capacité à exercer les fruits de l’esprit est mise à rude épreuve. Parfois, notre joie de nous occuper de nos enfants est voilée par des petits soucis organisationnels. Si ça vous parle, alors voici 8 petites astuces qui m’ont personnellement aidée ces derniers mois. Aujourd’hui, j’en partage 4.

1. Aller à l’essentiel : Dernièrement, je me sentais frustrée d’avoir tant de tâches à accomplir dans la maison. Je souffrais de ne pas passer autant de temps que je voulais à profiter des enfants. En discutant avec mon mari, nous avons (re)découvert ce concept clé : “aller à l’essentiel”. Depuis, cela a révolutionné notre quotidien. Désormais, lorsque je me sens fatiguée ou que je suis sur le point de faire quelque chose, je me répète : “Isa, va à l’essentiel” ou “Isa, ce que tu es en train de faire est-il une priorité” ? En effet, très souvent, la difficulté réside dans le fait que l’on veut tout faire parfaitement. Certaines saisons nécessitent de lâcher prise sur ce “tout” et sur ce “parfaitement”. L’un et l’autre ne sont pas toujours compatibles (surtout quand les enfants sont petits). Il est alors vital de découvrir quel est “notre” essentiel et de s’y tenir. Pourquoi “notre” ? Parce que cet essentiel est propre à chacune. Aujourd’hui, j’accepte avec plaisir que la maison soit moins propre, de faire une sieste pendant que les enfants dorment plutôt que d’avancer 36000 choses dans la maison ou que les repas soient un peu plus simples.  Mon essentiel, pendant cette saison de ma vie, est de passer du temps avec les enfants. La prochaine saison, lorsqu’ils iront à l’école, je pourrai nettoyer la maison toute la journée, faire des repas en 3D, passer mon temps à écrire pour le blog ou mettre en place les 1001 projets qui trôtent dans ma tête. Si je le souhaite, ça pourra devenir mon essentiel, pour l’instant, je choisis d’autres priorités.

2. Accepter cet essentiel : Si aller à l’essentiel se réfère aux actions, accepter l’essentiel renvoie à nos émotions. Parfois, on sait ce qu’il faut mettre de côté pendant un temps mais on ne l’accepte pas. On trouve difficile de lâcher prise, voire même on ressent un sentiment d’échec de ne pas parvenir à faire tout ce qu’on aimerait faire. Demandons-nous alors qu’est-ce qui fait que nous avons tant de mal à lâcher-prise ? C’est peut-être la peur de ne pas renvoyer l’image que nous aimerions, l'impression que notre mère a tout assumé sans broncher ou que nos amies aujourd’hui y parviennent. Rappelons-nous :
1) nous ne sommes pas dans la tête des gens (notre mère a peut-être souffert en silence, nos amies si “épanouies” ne montrent peut-être pas tout)
2) nos enfants ont plutôt besoin d'une maman à l’aise avec ses limites que d’une wonder-woman mal dans sa peau.
3) nous accepter dans nos limites est le premier pas vers un mieux-être. Et ça, c’est une victoire plus importante que de parvenir à tout faire.
4) nous sommes dans une saison dont il faut profiter et demain apportera aussi de belles choses.

En résumé, cette acceptation de l’essentiel est la voie du salut, pour nous-mêmes, nos enfants et notre mari. Une maman en paix avec elle-même c’est comme un joli bouquet de fleurs posé sur une table, ça sent bon et ça donne envie de s’approcher :)

3. Elaborer un planning : Un planning de la semaine a 5 avantages :
1) il permet de mettre de l’ordre dans sa tête ;
2) il permet d’organiser/d’équilibrer d’une façon cohérente tout ce qu’il y a à faire ;
3) il permet d’équilibrer sereinement le temps avec les enfants et les tâches à accomplir :
4) il permet d’être focusée entièrement sur l’instant présent (avec un planning, toutes les choses ont une place et finalement, je ne suis pas en train de faire quelque chose en me disant que je devrais en faire une autre) ;
5) il me permet d’aller à l’essentiel car tout ce qui ne rentre pas dans ce planning n’est probablement pas indispensable.

Ce planning ne doit pas être rigide (de toute façon, avec des enfants, il y a toujours des imprévus, mieux vaut les accepter tout de suite :). Une bonne habitude est de partager le planning de la journée avec son époux. En fonction de ses disponibilités, il pourra peut-être aider ici ou là et accorder le souffle dont nous avons besoin dans la journée.

4. Apprécier les petites évolutions : Un bébé qui dort un peu plus tôt le soir ou légèrement mieux la nuit, une journée où il a moins pleuré que d’habitude, une matinée où l’ainée n’a pas chouiné pour avoir sa sucette, j'arrive à prendre ma douche plus régulièrement (haha), un moment où j'ai simplement ri avec mes enfants...Parfois, il faut juste se retourner pour voir le chemin parcouru et se réjouir des petites améliorations.

Et si aujourd’hui, vous preniez un moment pour énumérer ces petites améliorations ?