Des hommes et des femmes qui souffrent dans la Bible, il y en a des tas, mais celui-ci me touche particulièrement. Paralysé, couché sous les portiques du temple à Jérusalem, cet homme espérait que quelqu’un le pousse dans la piscine car régulièrement, un ange venait agiter l’eau et le premier malade qui y descendait était guéri (Jean 5). Depuis 38 ans, cet homme attendait son tour. Jour après jour, mois après mois, années après années, il vivait ce calvaire mêlé de frustration, de tristesse voire même de colère. Personne ne l’aidait, personne n’était là pour lui…

Alors qu’il se dirige au temple pour célébrer une fête religieuse, Jésus fait un détour par les portiques et pose son regard sur cet homme. Il lui demande s’il veut retrouver la santé. Ne sachant pas QUI est en face de lui, l’homme paralysé partage sa situation : Personne ne m’aide à descendre dans l’eau. Autrement dit : Jésus, si tu veux m’aider, voici le moyen, fais-moi atteindre cette piscine.

Jésus aurait pu aider cet homme à atteindre l’eau, il aurait sûrement été guéri. Seulement, au-delà de la guérison physique, Jésus désire révéler son identité : Il n’est pas un homme comme un autre, il est Dieu.

Que cette histoire nous encourage. Lorsque nous demandons à Dieu d’intervenir dans une situation, réalisons qu’il a ses moyens et ses buts à lui. Il n’utilise pas toujours les voies les plus logiques, les plus naturelles, les plus rapides pour nous secourir. L’important pour lui n’est pas tant la bénédiction elle-même que ce que nous apprenons au cours du processus qui mène à la bénédiction.  Rappelons-nous ce verset : Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l'éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. (Esaïe 55:8-9)